Docteur Patrick HOUVET

Chirurgies du membre supérieur

Il faut distinguer :

• la traumatologie qui concerne l’ensemble des pathologies liées a un traumatisme c’est à dire les fractures, les ruptures ligamentaires, les luxations et bien dur les plaies etc…
• l’orthopédie qui traite les pathologies chroniques ou les maladies des os ou des articulations comme l’arthrose, les rhumatismes inflammatoires, les tendinopathies etc…

Chirurgies des nerfs périphériques

Ces pathologies peuvent être lésionnelles (à la suite d’une blessure, d’une plaie, d’un choc) ou non-traumatiques, parfois dégénératives ou bien liées à des facteurs anatomiques constitutionnels ou environnementaux responsables d’une compression locale (syndrome du canal carpien, syndrome du cubital au coude etc…).

Ces pathologies vont se manifester par différents symptômes en fonction du type de nerf (moteur, sensitif, ou mixte) et de la topographie du nerf atteint, entrainant un déficit de mobilité, de sensibilité ou les deux dans un territoire précis.

Les syndromes de compression nerveuses ou « syndromes canalaires » sont beaucoup plus fréquents au membre supérieur qu’au membre inférieur.

La paralysie est le stade clinique ultime d’une lésion nerveuse concernant un nerf moteur. Elle se traduit par un déficit fonctionnel complet du muscle innervé par ce nerf. La parésie correspond à un degré moins important, responsable d’un déficit de force du muscle concerné mais avec une fonction plus ou moins maintenue.

Chirurgies des blessures du sport

La traumatologie du sport répond à un besoin actuel car les sportifs aujourd’hui ne se contentent plus d’un simple « sport-loisir ». Ils recherchent la performance en repoussant leurs limites physiques. Pour parvenir à ce but, les heures d’entrainement et de compétition ont augmenté favorisant aussi la fréquence des blessures.

Les traumatismes sportifs peuvent être uniques et violents. Cela concerne a la fois les amateurs et les professionnels. Le début est alors brutal, la douleur souvent intense, la gêne fonctionnelle majeure. L’arrêt de l’activité sportive s’impose sans délai.

Ces traumatismes sportifs peuvent aussi être la conséquence de gestes techniques effectués à la limite des amplitudes articulaires physiologiques au rythme des entrainements et des compétitions. Le début est insidieux et la gêne fonctionnelle moins évidente, la douleur plus modérée et donc la poursuite des activités sportives reste souvent possible. Mais progressivement, l’évolution se fait vers une augmentation de la gêne fonctionnelle et l’aggravation des douleurs lors de la pratique sportive. Cette situation entraine une modification du geste technique, une diminution des capacités d’entrainement et in fine a l’interruption de la pratique sportive.