Lorsque le syndrome du canal carpien se décompense avec des fourmillements qui deviennent quasi permanents et une diminution de force et de sensibilité dans les doigts, l’avantage va à la chirurgie de décompression (et en particulier par endoscopie) plutôt qu’à l’injection d’après l’étude DISTRICTS, publiée en juin dans The Lancet.
Réalisée auprès de 934 patients suivis pendant 18 mois, l’intervention chirurgicale offre un résultat positif de 61 % contre 45 % pour les injections de corticoïdes (p<0,0001).
Si la chirurgie était jusqu’ici réservée aux formes sévères ou persistantes, ces données incitent à repenser son positionnement dans l’arsenal thérapeutique.