Parcours patients

Le temps de consultation est fondamental. Pour le patient pour exposer son ou ses problemes. Pour le soignant pour essayer de le comprendre ; ce qui n’est pas toujours simple quand la pathologie est complexe et/ou ancienne. L’examen clinique est souvent la clé du diagnostic mais des examens complémentaires peuvent être demandés. C’est un temps de partage ou une relation de confiance doit s’établir en particulier si un geste chirurgical s’avère nécessaire. 

Si la pathologie réclame une intervention, le geste chirurgical ne peut avoir lieu qu’au bloc opératoire. C’est un sanctuaire ou l’aseptie est le maitre-mot. Un chirurgien n’est jamais seul ; il est entouré d’une équipe, anesthesiste-réanimateur, infirmière de bloc (IBODE) et un aide. Cet aide est en général un chirurgien en cours de formation ou une infimière spécialisée.

Mais c’est aussi un support logistique grâce aux brancardiers, aux infirmières d’étage, aux aides-soignantes qui sont là pour accompagner le patient dans ce moment toujours stressant.

La plupart des interventions du membre supérieur sont réalisées sous anesthesie loco-régionale, parfois complétée par une sédation ou bien une vidéo-hypnose par lunettes Oculus.

Les patients sont revus entre J+1 et J+7 en fonction de la pathologie. Une infection (un panaris ou un phlegmon par ex.) nécessite un pansement des le lendemain pour être bien sûr que l’infection est contrôlée. Un geste réglé nécessite en général un pansement de contrôle avant le 7^e jour.

Ensuite les soins peuvent être réalisés « en ville » mais la responsabilité du chirurgien demeure. Donc le patient sera revu très régulièrement et cela jusqu’à la fin de la prise en charge médicale et parfois durant plusieurs années pour des contrôles itératifs (prothèse par ex).